PREVISIONS METEOROLOGIQUES : DES CAPTEURS DE PRECIPITATIONS INSTALLES A ABIDJAN ET GRAND- BASSAM

La Société d’exploitation, de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (Sodexam) a lancé le projet pilote » Prévision des précipitations par la technologie Hdrain », dans le cadre des villes durables, le lundi 2 mars 2020, à son siège sis au boulevard de l’aéroport Félix Houphouët Boigny de Port-Bouët.

Ainsi, depuis ce lundi, 140 capteurs de précipitations, installés à Abidjan et Grand-Bassam, détecteront, à partir d’ondes de télévision, des quantités de pluies et permettront une prévision à courte échéance.

 »A travers ce projet, la Sodexam veut renforcer sa capacité prévisionnelle des pluies. Nous fournissons les données pour prévenir les catastrophes. En 2018, il y a eu 18 milliards de francs de dégâts matériels et 18 morts lors des inondations. Nous fondons beaucoup d’espoir en ce projet, pour renforcer le dispositif existant et avoir plus de précisions dans la fourniture des données », a fait savoir le Directeur général de la Sodexam, Jean-Louis Moulot.

Pour Ruben Hallali, président de Hdrain, il s’agit d’un système pour observer des précipitations à très petite échelle. Le représentant de l’Ambassade de France en Côte d’Ivoire, Alix Du Bois berranger, a indiqué que le projet a été financé par le trésor français, à hauteur de 320 000 000 Fcfa, fruit d’un partenariat entre la Sodexam et Météo France internationale.

Les résultats seront présentés lors du sommet France Afrique du 4 au 6 juin 2020, à Bordeaux, en France. Alexandre Bonnes de la Météo France a également relevé que les précipitations seront données en temps réel. Selon la Banque mondiale, dans un dossier de presse du service communication de la Sodexam, investir 1$, soit 580 Fcfa dans la prévention et la prévision des phénomènes météorologiques, permet d’économiser 100$, soit 58.000 Fcfa pour les actions de relèvement et de secours.

Des investissements dans les réseaux d’observations et les techniques de prévisions météorologiques permettent donc de réduire, de manière considérable, les pertes en vies humaines.